There is a castle on a cloud /I like to go there in my sleep /Aren't any floors for me to sweep /Not in my castle on a cloud ( pas que je fasse tellement le ménage chez nous mais bon... c'est cute quand même)
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A propos de moi, hein? Ben y'a pas grand chose a dire sinon que je viens de trouver toute seule comment je dois faire pour remplir cet espace et que je suis pas peu fiere de moi !!!
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dimanche, septembre 10, 2006
Ouais... y'a salement longtemps que j'ai pas écrit ici.. on peut assurément s'attendre à ce que tous mes fidèles lecteurs et lectrices ( probablement au nombre de 3...) aient totalement perdu l'habitude de venir ici. Mais c'est pas de ma faute !!! ( enfin, oui, ça l'est mais ça veut pas dire pour autant que je suis obligée de l'assumer) Internet chie chez mes parents et je l'ai toujours pas à Sherbrooke ( damn you distributel !!!)
Parce que oui, me revoilà de nouveau à Sherbrooke, où j'entame un autre 4 ans d'études universitaires dans le but de compléter un Doctorat en psychologie organisationnelle et d'un jour pouvoir juger encore plus de gens. Ça vous étonne que j'ai été prise au Doc... moi aussi, mais ce sujet est clos depuis un bout alors je le réouvrirais pas. J'essaye maintenant d'affronter mon sentiment d'infériorité par rapport aux autres de façon quotidienne en lançant aux autres des répliques bitches avec juste assez de nuances de gentillesse, de douceur et de candeur pour que les gens ne sachent pas comment réagir. À date c'est pas si mal.
Vous savez, malgré le fait que je n'en ai pas du tout parlé dans ce blog, j'ai eu un été assez mouvementé. J'ai navigué plus ou moins heureusement dans un océan d'appart pourri qui a des dégâts d'eau et qui est plein de moissisures, de pas d'anniversaire parce que pas de raisons de fêter, de la vie de mes amies qui s'est subitement et de façon imprévisible ( pour moi) transformée en le soap le plus compliqué et invraisemblable que j'ai connu depuis "Santa Barbara", de mon appréhension face au fait que je pensais pas du tout être capable de suivre le niveau du doctorat et que je craignais d'avoir pris la pire décision de ma vie, de ma job où je me suis faite chier par moment parce que y'a des gens qui n'ont pas digéré que je devienne guide, parce que je cassais sans arrêt un de mes collègues immature et imbécile (oui, je le faisais devant mon boss.. je suis pas toujours gentille mais j'ai au moins la qualité d'être honnête..), parce que je me suis retrouvée en manque d'attention masculine et que je me suis presque embarquée dans une histoire digne des "feux de l'amour" ( ou plutôt du "coeur à ses raisons" parce que c'était franchement ridicule) avec un autre collègue qui à sûrement plus de problèmes psychologiques que moi et parce que mon uniforme était vraiment trop laid et trop grand.
Bref, j'ai eu à plusieurs reprises l'impression que j'étais la chose la plus stable de mon entourage. Et connaissant mon niveau de stabilité personnelle, ce n'est pas peu dire.
J'ai donc décidé de refuser de m'impliquer émotionnellement dans ce qui m'arrivait. J'ai refusé d'analyser, j'ai refusé de prendre parti, j'ai refusé de prendre des décisions. Je pense que je pouvais pas me le permettre. Là y'a des choses qui se sont réglées un peu par elles-mêmes, ou du moins que je peux ignorer plus facilement : mon appart à l'air potable... tant qu'il n'y a pas de grosses pluies, il devrait le rester. Mon doctorat est commencé et personne ne m'a encore mis dans le coin avec le bonnet d'âne pour me flageller et me lancer des tomates pourries parce que j'ai répondu une connerie. Ma job est finie et mon boss m'a dit qu'il aimerait me revoir comme guide l'an prochain mais que je devrais "davantage pondérer mes interventions avec certains collègues" (en gros, je dois développer le don de l'hypocrisie avant l'été prochain) (il était con le gars ! Et incompétent en plus ! Et il avait toujours la bouche ouverte, comme s'il avait peur d'oublier copmment on respire !!!) Le gouvernement va me donner plein de cash parce que je suis au Doctorat et que je suis plus à la charge de mes parents.
Bon il reste encore des trucs qui vont pas... mais j'ai accepté le fait qu'elles n'iront peut-être pas en s'améliorant, que la vie ne redeviendra pas ce qu'elle était "avant", qu'il faut aller de l'avant et toute cette sorte de chose d'humaniste dont mon université raffole tellement.
Nouvelle année, nouveau départ, nouvel appart, nouveaux étudiants, nouveaux cours, nouvelles collocs, nouveaux voisins chiants... la vraie vie quoi.
Et si je dois me battre pour garder des amitiés parce que mes amies sont rendues full loin, qu'à cela ne tienne, je vais le faire !!! MSN, E-mail. Je vais vaincre ma peur du téléphone s'il le faut !!!
Vous êtes prêts ?
À GO, on part !
1:33 PM
Hein ? Quoi ? T'as-tu dit quelque chose ?
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